Lors d’une grossesse unique, trois échographies sont généralement prescrites. Il n’y a pas lieu d’en pratiquer plus, sauf en cas de grossesse dite à risque.
La première échographie doit être effectuée vers 12 SA (semaines d’aménorrhée). Elle permet d’affirmer la grossesse et de déterminer avec une grande précision la date de son début. Pendant cet examen, l’épaisseur de la nuque du fœtus est mesurée pour éliminer certaines pathologies.
L’échographie du deuxième trimestre se fait vers 22 SA. Elle demande beaucoup plus de temps car la morphologie complète du bébé va être étudiée. C’est à ce moment-là que les parents peuvent découvrir au mieux leur bébé et connaître son sexe s’ils le désirent. Au cours de cette échographie, le praticien vérifie également la bonne croissance du bébé par les mesures (appelées biométries) de sa tête, de son abdomen et de son fémur. Enfin, la quantité de liquide amniotique est mesurée, puis le placenta est visualisé pour préciser sa localisation dans l’utérus et estimer son épaisseur et sa structure. Cette étude peut être associée avec la mesure des flux sanguins dans l’artère ombilicale, qui a pour but de vérifier les bons échanges entre la mère et son enfant.
La troisième échographie, généralement pratiquée vers 32 SA, calcule de nouveau les biométries afin d'estimer les proportions du bébé à terme. La quantité de liquide amniotique y est encore évaluée, de même que l’étude du placenta et les mesures des flux sanguins. Lors de ce dernier examen, on s’assure enfin que le bébé se présente bien par la tête pour envisager une conduite à tenir pour l’accouchement.
par Sophie Emond