u fil du temps, les séjours en maternité à la suite de l’accouchement se sont considérablement écourtés. Même si les professionnels n’y sont pas particulièrement favorables, il semblerait que cette tendance persiste dans les années à venir.
Le retour à domicile au bout de trois ou quatre jours peut alors devenir source d’anxiété, notamment en ce qui concerne l’allaitement maternel. Les jeunes mères peuvent se retrouver déroutées face à un bébé extrêmement demandeur ou au contraire très endormi et difficile à stimuler pour les tétées, alors que celles-ci semblaient bien régulières en maternité. Il arrive également que les mises au sein deviennent laborieuses avec l'impression d'avoir un lait moins abondant ou bien le bébé ne parvient plus à prendre correctement l’un des deux seins.
La plupart du temps, les couples parviennent à résoudre ces désagréments. Mais parfois, la fatigue aidant, les mamans se sentent dépassées malgré le soutien des amis ou de la famille. Face à ces difficultés, les maternités ont mis en place des structures permettant de venir en aide à chaque couple. Un accompagnement s’est organisé par l’intermédiaire de sages-femmes ou de puéricultrices d’HAD (hospitalisation à domicile). Il permet de répondre aux interrogations et aux soucis des parents par des conseils et une présence régulière à domicile.
Par ailleurs, dans chaque région, de nombreuses associations de soutien à l’allaitement maternel se sont développées depuis plusieurs années. Par cet intermédiaire, des réponses aux difficultés rencontrées sont apportées, que ce soit par communication téléphonique ou sous forme de réunion(s).
par Sophie Emond