Contourner la case médecin pour se procurer des médicaments coupe-faim, dopants, anxiolytiques, antiviraux, stimulants des performances sexuelles… n’est pas sans risque et peut même conduire tout droit aux urgences !
Heureuse initiative, ces officines virtuelles qui foisonnent sur le Net sont actuellement pointées du doigt et pourchassées depuis l’annonce des résultats d’une enquête internationale menée en partenariat avec l’OMS (Organisme mondial de la santé). Contrefaçons, produits volés, périmés, dépourvus de subtances actives… les acheteurs sont dans la majorité des cas victimes d’une escroquerie pouvant leur coûter plus cher que le prix affiché. L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a listé les effets indésirables (poussée hypertensive, tachycardie…) de ces pseudo-médicaments d’autant plus dangereux qu’ils sont souvent contre-indiqués chez leurs consommateurs.
Plus contrariant, la France, particulièrement vigilante en matière de commercialisation des médicaments (vente via Internet interdite), n’est pas épargnée. Plus de cent vingt sites proposent des produits pharmaceutiques en français. Un grand ménage est en cours pour fermer ces sites de vente illicites. En attendant, avis aux acheteurs en ligne de ce type de produits : en enrichissant ces faux pharmaciens déguisés en blouse blanche, vous mettez votre santé en jeu ! Enfin, inutile de vous jeter sur le Tamiflu malgré la période de pandémie grippale A ! L’efficacité et l’innocuité de cet antiviral, aux indications bien précises, restent à prouver de même que les autres produits achetés par ce biais…