Des mutations génétiques potentiellement associées au bégaiement viennent d’être mises en évidence par une équipe américaine ("New England Journal of Medicine", 11 février 2010, Kang et coll.).
Le bégaiement est retrouvé chez environ 5% des enfants entre 3 et 6 ans, mais il persiste à l’âge adulte pour 1% d’entre eux. Il se caractérise par la répétition et/ou l’interruption d’une syllabe ou d’un mot au cours d’une phrase. Il s’agit d’un trouble de l’élocution mais aussi de la communication. Malheureusement, sa cause était jusqu’à présent une véritable énigme.
La constatation de plusieurs cas dans certaines familles faisait déjà suspecter une origine génétique. L’existence d’un lien entre la persistance du bégaiement et certains gènes pourrait aboutir à l’élaboration de nouveaux traitements prometteurs. Les recherches ne font que débuter, et plusieurs inconnues persistent. Mais ne perdons pas espoir, les études sont en cours et semblent bien avancer…
par Dr Caroline Pombourcq