Eh oui, on ne le répétera jamais assez, le dépistage précoce de cette maladie, qui touche pas moins de 850 000 personnes en France, permet de ralentir son développement. Les progrès abondent dans la connaissance de cette maladie, la nature des lésions et leur détection.
Les proches sont bien placés pour remarquer des comportements inhabituels suspects (trous de mémoire sur des événements récents, difficultés à accomplir des gestes quotidiens, désorientation notamment dans la rue…), mais c’est souvent au médecin généraliste que revient le rôle de dépister les premiers troubles. Il peut au minimum prescrire un bilan biologique, mais aussi selon le contexte diriger son patient vers une consultation mémoire ou lui faire pratiquer des méthodes d’imagerie, voire des dosages de biomarqueurs dans le liquide céphalo-rachidien. Tous les spécialistes s’accordent pour affirmer qu’un diagnostic précoce permet dans de nombreux cas de limiter son évolution par des traitements médicamenteux, ce qui est déjà un grand pas, en attendant que les nombreuses recherches sur cette maladie portent leurs fruits.