Peau sèche, crevasses, mains et lèvres gercées… ne sont pas les seules conséquences des basses températures extérieures. Certaines pathologies ou la prise de médicaments, notamment des neuroleptiques ou des antihypertenseurs, ont le pouvoir d’altérer l’adaptation de l’organisme au froid et de provoquer au pire une hypothermie (température corporelle inférieure à 35 °C).
En tout premier lieu, les personnes âgées et les sans-abri sont concernées, mais pas seulement ! Des patients souffrant de maladies cardiovasculaires et respiratoires (asthme…), d’hypothyroïdie, d’affections neuro-psychiatriques peuvent également voir leurs symptômes s’aggraver… Avis donc à toutes ces personnes, une surveillance particulière, des mesures de prévention, voire si nécessaire une modification de leur traitement, peuvent s’imposer ! Pas de panique toutefois, cette décision au cas par cas relève de la responsabilité de leur médecin.
par Myriam Lainé-Régnié