Les œstrogènes contenus dans les anciennes pilules dosées à 100 ou 50 microgrammes d’œstrogènes augmentaient l’appétit et pouvaient même, selon leur nature et leur dosage, favoriser la fabrication de cellulite.
Aujourd’hui, le dosage des pilules est divisé au moins par cinq et les études montrent dans leur ensemble leur impact insignifiant sur le poids. Il n’en reste pas moins que certaines femmes (2 sur 10 environ) disent quand même grossir sous pilule (ou avoir de la cellulite ou gonfler).
Alors, qu’en penser et que faire ? Pour en avoir le cœur net, plusieurs possibilités. Par exemple, troquer sa pilule pour une autre (moins dosée ou avec un progestatif différent). S’il y a du changement, c’est qu’on a enfin trouvé la bonne. On peut aussi cesser la pilule pendant trois mois et faire l’état des lieux. Si cela va dans le bon sens, c’est bien elle qui était en cause ; il faut alors opter pour un nouveau moyen de contraception non hormonal.
Se garder cependant de généralisation hâtive : on ne peut jamais prétendre qu’une marque de pilule fait grossir et pas une autre, la constatation n’est valable que pour soi, en fonction de son terrain biologique propre.
par Sylvain Mimoun