Ça cogite sec en conférence de presse. À l'occasion d'une présentation, un éminent psychiatre, a fait une intervention sur le thème :"Quel est le lien entre beauté physique et bien-être psychologique ?"
- « Le fait d'entretenir son capital beauté participe à l'estime de soi », a-t-il expliqué. Vous êtes d'accord ? Moi aussi. Et zou, une petite couche de vernis sur les pieds (de préférence violet-aubergine, la couleur de l'hiver).
- « Mais attention, la beauté ne suffit pas pour être heureuse, a-t-il aussitôt ajouté. Quand j'ai commencé comme praticien, j'avais une grande appréhension : voir entrer dans mon cabinet une femme franchement laide, qui aurait beaucoup souffert de cet état physique, et que je n'aurais pu aider tant sa laideur aurait été évidente. Dans les faits, cette femme ne s'est jamais présentée. En revanche, des femmes très belles ayant du mal à assumer, j'en ai vu beaucoup ! »
Que penser alors ? Pour être heureuse, faut-il s'embellir, au risque de devenir sublime et de ne plus assumer ? Dieu nous garde d'un tel drame. Ou s'enlaidir, au risque cette fois de mettre en péril son estime personnelle ?
Notre psychiatre a savamment conclu : « On peut quand même dire, de façon générale, que dans la vie, on a plus de chance d'accéder au bonheur en étant beau, intelligent et riche que le contraire. » Merci docteur, on s'en doutait un peu.