Quand on consulte une étiquette, il est difficile de faire une analyse complète du produit. En effet, submergés par de nombreux chiffres, nous avons tendance à regarder en priorité la teneur en lipides, chiffre qui entraîne la plus grande valeur calorique. Pourtant, certains produits se composent uniquement de lipides, comme l'huile, tout en étant nécessaires à l'organisme. Dès lors, s'il ne faut pas systématiquement condamner un produit qui en contient, il convient de surveiller que les teneurs en lipides et en protéines soient proportionnelles. Ainsi, un aliment avec des graisses en quantité relativement abondante et une grande richesse en protéines demeure utile à l'organisme. Voilà pourquoi, nous préférons utiliser, lorsque les aliments sont trop complexes à analyser, un rapport que nous appelons le rapport P sur L, soit protéines sur lipides. Ceci est, par exemple, très utile pour les pizzas ou les plats cuisinés.
Lorsque ce rapport descend en dessous de 1, il apparaît vraisemblable que le produit évoqué est trop riche en lipides pour sa teneur en protéines. Il s'agit là d'un outil d'un usage nettement plus pratique que la lecture successive du chiffre des lipides, des protéines et des glucides.
Quand le rapport est supérieur à 1, le produit présente une richesse en protéines plus conséquente et intéressante que sa teneur en lipides. Le chiffre 1, dans le rapport P sur L, nous semble donc être un bon point d'équilibre qui ne nous empêche pas, bien entendu, de lire le chiffre total des lipides.