Les dernières données gouvernementales annoncent une décroissance de l’activité du virus H1N1. Malgré cela, les autorités de santé encouragent toujours à la vaccination. Cet acte, rappelons-le non obligatoire, fait l’unanimité chez les sujets à risque, tout particulièrement s’ils sont atteints de cancer, notamment en cas de chimiothérapie.
L’Institut national du cancer (INCa), en accord avec de nombreuses instances de santé, a donc lancé un appel pour que cette population fragilisée soit candidate à la vaccination. Les modalités de cette dernière sont adaptables à chaque patient. Idéalement, la vaccination a lieu dans l’établissement de prise en charge sur prescription du médecin référent. Mais d’autres cas de figure sont envisageables, comme la possibilité de se rendre dans un centre de vaccination. Les personnes concernées ne pouvant se déplacer sont invitées à se manifester.
En règle générale, exception faite d’éventuelles contre-indications, la vaccination chez les adultes et les enfants « est préconisée 15 jours avant et au minimum 7 jours après une cure de chimiothérapie », à raison de deux injections espacées d’au moins trois semaines d’intervalle. L’entourage des patients est également convié à se faire vacciner pour éviter tout risque de contamination.