Mais oui, il s’agit bien comme son nom l’indique de locaux destinés aux toxicomanes ! L’idée lancée par le député de Paris en charge de la santé paraît d’autant plus saugrenue que la drogue, quelle qu’en soit sa forme, est prohibée en France. Mais le principe existe déjà dans d’autres pays européens, et les résultats seraient satisfaisants.
Explication : il ne s’agit pas d’encourager le vice, mais d’en limiter les dégâts par un encadrement social et médical rendant ces pratiques illicites moins dangereuses. Autrement dit, s’il n’est pas prévu de fournir leur drogue aux usagers de crack ou d’héroïne, ce moyen permettrait d’en « sécuriser » l’emploi en les ayant à l’œil. Parmi les avantages : éviter les échanges de seringue à haut risque de contamination des virus du sida et d’hépatite, sans parler des overdoses ! Des cours de shoot en quelque sorte pour que cela se fasse au moins proprement…
La proposition pourrait concerner plusieurs grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille… Elle fait déjà des adeptes, comme les associations de lutte contre le sida, mais il reste à convaincre le ministère de l’Intérieur, qui sera en bout de chaîne décisionnaire…
Mon point de vue ? J’avoue lâchement être heureuse de ne pas avoir à trancher sur le sujet car il y a indéniablement du pour et du contre.
par Myriam Lainé-Régnié