C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs d’une université américaine. Les données portent sur plus de 15.000 collégiens et lycéens âgés de 12 à 18 ans. Les résultats concluent à une élévation de 24% du risque de dépression et de 20% du risque de suicide chez les élèves se couchant après minuit, comparativement à ceux qui vont au lit à 22 heures. Ces chercheurs font ainsi le lien entre ces pathologies et la privation de sommeil, les adolescents à risque n’ayant pas leur quota qui se situe aux alentours de 9 heures.
Rappelons brièvement que le sommeil permet la récupération tant physique que mentale. Il est actuellement admis en France qu’il est indispensable à la bonne santé, ses troubles pouvant engendrer des difficultés psychologiques et une plus grande vulnérabilité au stress. Aussi, les recommandations sur le temps de sommeil sont les mêmes que chez nous (environ 9 heures), et l'heure du coucher conseillée se situe autour de 22 heures. Mais à ma connaissance, le lien de cause à effet, dépression-suicide après manque de sommeil, n’est pas scientifiquement validé par nos spécialistes.
par Myriam Lainé-Régnié